In occasione del convegno Forme e Occasioni dell’Encomio tra Cinque e Seicento, che si terrà alla Scuola Normale Superiore di Pisa, si pubblicano alcuni abstract degli interventi dei partecipanti alla tre giorni. L’incontro è stato organizzato dalla Scuola insieme all’Universitè Paris III – Sorbonne Nouvelle, con la collaborazione del CTL -Centro di Elaborazione Informatica di Testi e Immagini nella Tradizione Letteraria della Normale e del CIRRI – Centre Interuniversitaire de Recherche sur la Renaissance Italienne.

Matteo Residori – Université Paris 3

Teoria e pratica dell’encomio nel Tasso lirico

Giovedì 15 novembre, ore 17

Qual è il posto dell’encomio nel libro di poesia cinquecentesco ? In che modo la forma del ‘canzoniere’, sintesi ideale di un percorso umano e letterario, si concilia con la pratica necessaria della lode cortigiana ? Per rispondere a queste domande ho scelto di soffermarmi sulla produzione lirica di Tasso (nella foto), che porta a maturazione le esperienze poetiche cinquecentesche e al tempo stesso fonda un nuovo e influente canone. La componente encomiastica della poesia tassiana sarà studiata prima di tutto nella sua diacronia, secondo un percorso in tre tappe : a) il piccolo canzoniere compreso nelle Rime degli Accademici Eterei (1567), conforme a un modello strutturale che si può definire, per brevità, ‘bembiano’ ; b) il codice di rime Alle Signore Principesse di Ferrara (1579-1580), silloge privata in cui, dopo il trauma della disgrazia e della prigionia, Tasso tenta di rifondare il rapporto tra il Poeta e il Principe attraverso un racconto lirico abilmente sceneggiato e ispirato a modelli illustri (in particolare l’Ovidio dell’esilio) ; c) la sistemazione definitiva delle Rime (1591-1592) secondo una inedita tripartizione tematica – d’amore, d’encomio, sacre – destinata a divenire tradizionale nella poesia italiana. Di quest’ultima forma delle Rime tassiane, solo imperfettamente realizzata, studierò in particolare la Seconda parte (1592), dedicata all’encomio delle donne illustri e accompagnata da un’Esposizione in prosa. Quest’ultima può essere letta come il tentativo di definire e legittimare teoricamente un genere encomiastico che si vuole paradossalmente svincolato dalla contingenza cortigiana e capace di esprimere al più alto grado, non senza qualche tentazione di autonomia ‘sofistica’, la dignità formale e filosofica della poesia.

Jean-Luc Nardone – Université de Toulouse

Éloges ordinaires et extraordinaires dans le Canzoniere inédit d’Oddo Savelli, prince de l’académie romaine des Humoristes

Giovedì 15 novembre, ore 17.30

Le chansonnier d’Oddo Savelli est l’un de ces nombreux manuscrits du XVIIe siècle qui n’ont pas connu la fortune d’une publication, mais il mérite pourtant l’attention de la critique à plus d’un titre : d’une part, parce qu’il était connu mais considéré comme perdu depuis le XIXe siècle parce qu’il est conservé à Tolède après nombre de pérégrinations ; d¹autre part, parce qu’un destin original l’a conduit jusqu’à Tolède où il est conservé ; enfin parce qu’il est attribué à Galeotto Oddi, le fils de Sforza, depuis le XVIIIe siècle et s’intitule Rime di Galeotto Oddi, patrizio perugino e cavaliere di santo Stefano. Le chansonnier contient un certain nombre de textes de correspondance poétique, liés notamment à l’élection de son auteur au rang de prince de lacadémie des Humoristes, textes qui se réduisent pour la plupart à des éloges ordinaires du nouvel élu. Nous dirons quels sont les interlocuteurs de Savelli et analyserons le ” système ” d¹écriture de l’éloge dans ces sonnets et leurs réponses. Mais le recueil contient aussi quelques textes plus inattendus : l’éloge merveilleux, par exemple, de cet ” usurpateur ” involontaire qu’est Galeotto Oddi dans un petit compte rendu préliminaire qui a induit en erreur toute la critique ; ou bien l’éloge du dédicataire, Pompeo Colonna, qui était en vérité dans un premier temps Andrea Barbazza. En biffant le prénom ” Andrea ” et en le remplaçant par ” Pompeo “, sans rien changer d’autre du texte ‹ quand l’un et l’autre furent sinon des ennemis du moins des rivaux), Savelli semble pousser à son extrême le formalisme du genre.

Danielle Boillet – Université Paris 3

Le code, le contexte, la manière : autour des Epithalami de Marino

Venerdì 16 novembre, ore 11

A partir des choix poétiques opérés par Marino, et notamment celui d’affirmer sa manière dans le traitement du motif topique des jeux lascifs au sein des Epithalames, la communication retiendra deux angles d’approche. Dans un premier temps, on prendra la mesure de ce choix dans un rapide panorama du traitement minimal ou édulcoré de ce motif dans la production contemporaine (notamment chez Stigliani et chez Preti), puis on posera la question des critères de l’expression plus ou moins appuyée de ce style lascif chez Marino au sein de sa propre production. Dans un deuxième temps, et dans une perspective fortement attachée au contexte politique de la production et de la destination de ce type de textes encomiastiques, on décrira deux œuvres qui s’inscrivent directement dans le sillage de La Francia consolata (1615) de Marino, mais qui n’en marient pas moins et de façon autonome des stratégies poétiques propres à des visées encomiastiques spécifiques : L’Italia consolata (1619) de Ridolfo Campeggi composée pour le mariage de Christine de France et de Victor-Amédée de Savoie et La France consolée (1625) que traduit Jacques Favereau dix ans après les mariages royaux entre les maisons de France et d’Espagne pour lesquels Marino avait composé cet épithalame.

Silvia Fabrizio-Costa et Alexandra Danet -Université de Caen

“La pluma más feliz de Italia”. Virgilio Malvezzi vu par ses traducteurs espagnols

Sabato 17 novembre, ore 9.30

Célébré par ses compatriotes comme penseur politique et écrivain laconique sans égal, le moraliste Virgilio Malvezzi (1595-1654) voit sa renommée devenir européenne à la suite de la parution du Romulus (1629), une biographie politique du premier roi de Rome. Entre 1632 et 1635, en Espagne, les traducteurs de son œuvre chantent dans les préfaces de leurs traductions la vie et les œuvres (« la plume »), en un mot la gloire du « Tacite de leur temps ». Ils contribuent ainsi à répandre la louange de l’écrivain à la cour de Philippe IV, un lieu essentiel pour la consécration littéraire. Leurs éloges dont le tissu profondément chrétien est émaillé de motifs mythologiques et symboliques, mettent au jour le processus de construction de la renommée de Malvezzi en Espagne. En même temps ils rendent compte de l’attente que suscitaient cet « historien de l’âme » qui allait fournir, en parfait courtisan, l’éloge du « privado », le favori du monarque espagnol.

Alessandro Martini -Université de Fribourg

L’autoelogio del Marino nel IX canto dell’Adone

Sabato 17 novembre, ore 11.30

Intendo leggere questa eccezionale presa di posizione autobiografica nel contesto del poema nuovo tentato dal Marino: come si giustifica all’interno del poema, con il suo avvio particolarmente « basso » e quale rilievo prende nel cuore del poema stesso. L’autobiografia in versi è un prodotto assai raro nella tradizione: quali autorità possono permetterla? L’ipotesi è che, come in altre occasioni apologetiche, l’autore a cui Marino guarda sia già (o per altri versi sia ancora) Ovidio, non senza tener presente l’esempio dantesco. Vorrei poi mostrare come, sia nella sostanziale aderenza al vero, sia nel necessario senso che una simile operazione richiede, vale a dire quanto di verosimile ogni autobiografia debba comportare per essere tentata, queste ottave siano state la traccia di tutte le cinque pressoché sincrone biografie mariniane uscite dopo la sua morte e come ad essa si debba tornare per disegnare oggi il profilo del Marino, oltrepassando le remore che verso di lui non potevano non avere il secolo del « buon gusto » e poi quello del Risorgimento.